Am I obsessed with you?

« I do my best not to want you, but I do all the time. Want you all the time... »

Le bal c’était mal déroulé ou du moins il avait mal finit. Matt avait finit une main en compote à cause de mon frère qui ne m’avais pas écouté. Bon ce n’était pas ma faute, mais l’idée première venait de moi ! J’avais eu l’idée de tuer Matthew. Tout simplement pour blesser Elena puisque je ne pouvais pas la tuer elle. Je n’avais pas envie de me mettre tout le monde à dos, même si j’avoue que la perspective de la tuer me plaisait beaucoup, j’en rêvais même. Mais Niklaus n’allait pas être content, ni Stefan et encore moins Damon. Ces deux derniers feraient tout pour me tuer si cela devait arriver. Je voulais voir Matthew, j’ignorais pourquoi je me souciais tant de lui. Pourquoi il m’avait touché, mais bon maintenant j’étais prise avec ça. Je ne voulais pas qu’il m’en veuille. Il m’importait trop pour cela. Oh mon dieu voir que j’allais faire cela. Bon je devais cesser de m’observer dans la glace et me bouger. Aussi stupide que cela pouvait être j’avais choisi mes vêtements avec plus d’attention qu’à la normal, mon garde-robe était un fouillis en ce moment. Bon ce n’étais pas grave j’allais ordonner à un hybride de Nik de faire le ménage. Après tout ils étaient créés pour nous servir. Bon ils étaient forcés d’obéir à Niklaus, mais ils avaient intérêt à m’obéir puisque je pouvais leur obtenir un temps de repos. Et puis s’ils m’ont à dos cela ira mal pour eux. Alors je pris mon courage à deux mains et demanda à un larbin de ma conduire au Mystic Grill. Je connaissais les heures de travail de Matt par cœur. Seigneur que c’est pathétique… Je rentrai dans le resto-bar et le cherchai. Je vis quelques visages connues, mais je n’en avais rien à faire. Alors j’avançai dans la salle, puis je le vis. Il était de dos derrière le bar. Je m’arrêtai et pris une grande respiration avant d’aller m’asseoir au bar. Je ne captai pas son attention j’entendis qu’il se retourne. J’étais anxieuse, mais je le cachais du mieux que je pouvais et je savais avec mes années d’expérience que n’importe quel humain n’aurais pas vu la différence entre maintenant et lorsque j’étais détendu. Lorsque ses yeux croisèrent les miens je commençai à m’énervé mon cœur battis plus rapidement. J’étais terrorisé. En plus de mille ans d’existence je n’avais fait d’excuse à personne sauf lors de mon enfance et même encore là. Étant la seule fille et l’une des plus jeunes toutes les bêtises passaient sur le dos de mes frères. Et puis j’étais plus avec ma mère, même si je participais déjà à plus d’activité masculine que la plupart des filles de mon siècle. Il le fallait pour avoir une place avec tous ses garçons. Alors je soufflai :

«Salut Matthew !»

J’ignorais comment il allait réagir, mais je resterais impassible personne ne devait connaître ma faiblesse. Ils savaient déjà que j’en avais une alors autant ne pas montré à quel point.