Je sortais du stand de tir où j'avais revu une vieille très vieille connaissance en la personne de Niklaus Mikaelson. Ça m'avait un peu troublé et comme d'habitude des sentiments positifs et négatifs se tiraillaient en moi. Niklaus était mon meilleur ami il y a 1000 ans, mais il est venu se mettre au beau milieu de mes affaires et résultat je n'ai pas pu avoir ce que je voulais. Depuis j'avais une grosse rancune à son égard et quand on est immortel ou a peu près comme moi et bien les rancunes durent très longtemps. Je l'avais encore sur le coeur. C'est alors que tout mon être était concentré sur Niklaus que des mains vinrent se poser sur mes yeux et qu'une voix aussi douce que mélodieuse me chuchote à l'oreille de deviner qui c'est. Je feignais de chercher ardemment qui c'était, mais en fait je le savais très bien. Je rompt finalement le suspense en prononçant le nom de la belle « Anoha? »

À peine avais-je prononcé son nom qu'elle me bondit dans les bras et je sauta légèrement pour pouvoir l'attraper au vol. Je riais légèrement puis elle commença tout d'un coup à me débouler toute sa vie des derniers jours. C'était assez intense pendant ces quelques secondes où elle me parlait. Néanmoins j'avais écouté attentivement chacune des paroles qui étaient sorti de sa bouche à ce moment là. Lorsqu'elle eut finit je pris quelques secondes pour attendre de voir si elle allait rajouté quelque chose puis quand je fus convaincu que c'était bien fini je pris la parole « Je vais très bien merci. Alors maintenant faudra que tu m'appelles quand tu veux utiliser tes pouvoirs pour que je puisse limiter tes dégâts, tu es un danger sur deux pattes tant et aussi longtemps que tu ne maîtriseras pas un minimum tes pouvoirs. » Je l'embrassais ensuite sur la joue en souriant. Nous avons partagés un regard durant un instant puis elle se mit à pleurer, ou en tous cas une larme perla sur sa joue. Elle senti le besoin de s'excuser, mais de mon côté je ne trouvais pas qu'elle avait à s'excuser d'être émotive. « C'est rien, les femmes émotives je connais ça tu sais. » Elle me désignait ensuite la grande roue puis me demanda si ça me tentait de faire un tour. « Avec toi? Toujours » dis-je en riant.