Bonjour, bonjour ! Alors puisque je suis obligé(e) de me présenter je le fait, je m'appelle Lisaveta Irina Ivanovna et j'ai 20 ans. C'est déjà un bon début non ? Parce que je sais que vous en voulez plus, je suis né(e) le vingt-deux avril mille neuf cent quatre vingt douze dans une petite contrée isolée et j'ai des origine(s) russe et française . Je suis célibataireet si tu veux me draguer faut que tu sache qu'il n'y a que les hommes qui m’intéressent ! Je ressemble beaucoup à Lucy Hale et j'en profite beaucoup. Tu me trouves étrange maintenant ? Normal puisque je suis un(e) lycanthrope

La pluie faisait rage dehors. Le temps était glacial malgré le fait que le mois d’avril soit bien avancé. C’est par cette météo que je naquis. Ma venue au monde se fit sans aucun souci du moins au tout début. J’étais blottie contre la poitrine de ma mère, si bien que je pouvais entendre les battements de son cœur. Son odeur m’enivra. Puis plus rien. Je sentis alors une force qui m’arracha de son étreinte pour m’emporter loin d’elle. Je pleurais. Mon père devenait fou. Il n’avait même pas remarqué que je n’étais plus là. Il n’avait des yeux que pour elle, sa femme, ma mère. Chose tout à fait compréhensible après tout. Il l’aimait d’un amour tellement intense que c’était à peine incroyable. Ma génitrice était étendue là, sur son lit de l’hôpital, un sourire apaisé sur les lèvres comme si elle partait en paix. Mon père continuait de crier. Il promettait à qui saurait la sauver, une forte somme d’argent. Ma famille était en effet très aisée. Trop même. Malheureusement on ne put rien faire. Elle était partie nous laissant mon père et moi seuls. Après plusieurs semaines passées à l’hôpital, les médecins me remirent enfin à mon géniteur. Il veilla sur moi comme si j’étais la dernière goutte d’eau sur terre. J’étais tout ce qui lui restait de sa femme. D’ailleurs, il m’appela comme elle. Lisaveta. Il voulait sentir qu’elle n’était pas tout à fait partie, qu’une partie d’elle était emprisonné à l’intérieur de moi. Puis les années passèrent. De nourrisson je passais à petite fille. Je ne manquais de rien, du moins matériellement. Mon père comblait le moindre de mes désirs et j’avais plusieurs domestiques à mon service alors que je n’avais que dix ans. J’étais polie, sage, obéissante. Une petite fille modèle en somme, que mon père aimait bien montrer. Il aimait qu’on m’admire, qu’on me dise que j’étais mignonne, que j’étais une réussite. Alors je souriais pour faire plaisir à mon père. Je faisais en sorte qu’il soit fier de moi. Pourtant j’avais besoin d’une mère. J’avais besoin de cette présence à qui je pouvais confier mes soucis, mes peines. Cette présence qui aurait pris plaisir à me coiffer tous les matins. J’avais certes des femmes dans mon entourage mais rien ne peut remplacer une mère. De plus, à chaque fois que mon père me parlait de ma mère, il en faisait un si bel éloge que le fait qu’elle ne soit plus loin me rendait davantage triste. Plus le temps passait et plus les traits de ma mère prenaient place sur mon visage. Mon père en était parfois déconcerté. A certains moments, il se comportait même comme si j’étais sa défunte épouse. Il me prenait la main, il me caressait le visage d’une façon telle que je n’étais plus sa fille mais son amante. Moi je me laissais faire. Cela ne me gêna pas. C’était une façon pour moi d’apaiser sa douleur car je savais qu’il souffrait toujours autant de l’avoir perdue. Beaucoup de personnes en nous voyant criaient à l’inceste. Bêtises ! Mon père avait tout fait pour que je sois heureuse, pourquoi n’aurais je pas pu faire de même ? La morale m’était bien égale. Je commençais alors à jalouser toutes les femmes qui regarder mon père avec des yeux tendres. Inutile de vous dire que je leur faisais la misère. Et en retour, je voyais bien que mon père rejetait violemment tous mes prétendants. Nous n’avions besoin de personne. Juste de nous. Notre étrange relation en répugnait plus d’un.
« Lisaveta ouvre les yeux bon sang ! Tu ne te rends pas compte que ce vous faites est mal ? C’est ton père. » « Tu ne comprends rien Iris. Tu n’as jamais rien compris. » « Tu te trompes. Je sais que tu essayes de remplacer ta mère pour que ton père cesse de souffrir. Mais tu n’as pas à le faire. Tu es sa fille. Il faut que tu arrêtes avant que vous ne commettiez un acte irréparable. » « Comme quoi ? Aucun acte ne sera irréparable vis-à-vis de mon père. » « J’ai l’impression de voir la réincarnation d’Œdipe. » « Tu dis n’importe quoi Iris » Iris était ma seule et unique amie. Mon père ne supportait pas l’idée que je sois trop entourée. Je lui appartenais. « Lisaveta, je t’en prie. Il faut que tu partes d’ici. Il faut que tu le laisses. N’entends-tu donc pas tout ce que l’on dit sur vous ? » « Je m’en moque royalement. » « Je suis ton amie, je ne peux pas te laisser continuer. C’est mal. » « Qu’est ce que tu comptes faire ? » « Je vais prévenir tes oncles.» « Tu ne vas rien faire du tout Iris » Après les menaces de mon amie j’étais entrée dans une rage folle. Je ne voulais pas qu’on me sépare de mon père, mon homme. Personne n’en avait le droit. Je croyais qu’Iris me comprendrait. Mais non, il fallait qu’elle me trahisse. Je pris alors le premier objet contondant que j’avais à portée de main et sans aucune hésitation je le lui plantais dans sa poitrine. « Je t’avais dit que tu n’avais rien compris. » Elle s’écroula à mes pieds, inerte. Je ne réalisai pas tout de suite l’importance de mon acte car je le croyais justifier. J’avais protégé ce qui m’était le plus cher, mon géniteur, ma relation. Mais j’avais pris une vie comme on avait pris la vie de ma mère. Je lâchai alors l’objet imbibé de sang et je me laissai tomber à côté du corps de mon amie. Les larmes inondèrent mon visage, mes mains tremblèrent et les palpitations de mon cœur s’accélèrent. Je devais vite trouver un moyen de m’en sortir. La première chose qui me vint à l’esprit était de faire croire à un cambriolage qui avait mal tourné. Par chance, j’étais convaincante et on avait cru à mon histoire. Aucun test n’avait été réalisé sur l’arme du crime puisque je l’avais faite disparaitre. Je pris alors conscience que je devais écouter les conseils de son mon amie. Je devais partir. Partir loin. Je m’en allai, laissant derrière moi mon père, ma vie. Ce fut une atroce déchirure. Mon cœur se brisa encore plus.
Mes pas me guidèrent alors à Mystic Fall’s. Je croyais que je pourrais refaire ma vie. C’était sans compter sur la pleine lune qui m révéla ma véritable identité. Ma première transformation restera à jamais graver dans ma mémoire. J’avais l’impression que mon corps avait été utilisé comme un objet sur lequel tous les coups étaient permis, sans aucune pitié. Ce fut une torture insoutenable. Un torture que j’allais devoir supporter jusqu’à le restant de mon existence.

ϟ Votre personnage a t-il une connaissance du surnaturel ?
Si j'ai connaissance du surnaturel? Je crois que oui... Je suis un lycanthrope après tout. Bien que je sois à Mystic Fall's depuis peu, j'ai déjà fait la rencontre de quelques autres créatures particulièrement détestables comme d'autres particulièrement intrigantes. Ce qui a déclenché ma transformation a été le meurtre de ma meilleure amie après qu'elle m'est menacée de me séparer de mon père. Cela remonte à un an.

ϟ A t-il eut des ami(e)s ou des membres de sa famille différent ? Le savait-il ?
Je ne soupçonnais en aucun cas l'existence du surnaturel. Il faut dire que je vivais dans une sorte de cocon avec mon père. Nos deux seules présences suffisaient. Néanmoins il ne m'a jamais parlé d'un antécédent lycanthrope. Reste plus que je mène mon enquête pour savoir qui est le porteur des ces gènes dans ma famille.

ϟ Quel est le caractère de votre personnage ? Ses goûts, ses envies ?
Je suis une personne plutôt renfermée sur elle même. Je ne m'ouvre que très rarement aux autres. Faut dire que je n'ai pas appris à côtoyer grand monde. Je n'écoute que mon instinct et ne fais confiance qu'à moi même. Je suis d'un naturel assez patient bien que je peux me montrer à certains moments très impulsive. Je suis aussi très déterminée ou têtue. Tout dépend de quel regard on voit la chose. Autre chose: j'aime quand les choses sont clairs. Aussi je n'hésiterai à vous dire vos quatre vérités si l'envie m'en prend. Pour le reste, à vous de le découvrir.

Bonjour, bonjour ! Pas grand chose à dire sur moi si ce n'est que j'ai 19 ans et je une fana des RPG. Sinon j'adore l'équitation et le piano. Voilà